
Aujourd’hui, nous avons le plaisir d’interviewer Laurent, bénéficiaire chez nous depuis plusieurs années. Laurent est un jeune homme ayant beaucoup de rêves notamment celui de jouer dans un film.
A défaut de cinéma, nous lui avons trouvé un casting pour jouer dans un clip institutionnel! Cette opportunité a pris une tournure plus concrète lorsqu’il a été sélectionné parmi d’autres candidats pour se trouver derrière la caméra. Laurent nous raconte son tournage dans le clip “Safe Space”, un témoignage enthousiasmant et inspirant.
L'interview :
- Comment as-tu trouvé ce casting ?
“J’ai demandé qu’on m’inscrive dans des agences de casting, et Vivre et Grandir m’a aidé pour l’inscription. J’ai demandé pour qu’on me contacte si on était intéressé par moi. C’est mon rêve d’être connu et filmé. On m’a contacté pour que je tourne dans un clip qui s’appelle Safe Space.”
- Comment se sont déroulé les préparatifs avant le tournage ?
“C’était chouette ! J’ai eu un pull et une valise qu’on m’a prêtés. J’ai été maquillé, mais seulement un petit peu. Et on m’a coiffé aussi un peu. C’est comme les vrais acteurs.”
- Comment s’est déroulé le tournage ?
“Le tournage a duré deux journées. J’ai tout écrit pour expliquer. D’abord, j’ai été à l’aéroport de Liège. J’ai mangé un bon petit déjeuner. Le tournage a commencé. On m’a filmé : je devais marcher dans un couloir vers les avions et les salles d’attente. Après, j’ai mangé un repas de midi offert!
Le lendemain, c’était à Bruxelles. On a fait des vidéos où j’attendais et demandais un taxi. Ensuite, j’ai tourné dans un vieil avion, le Flying Lounge. Ça peut-être aussi un restaurant. Tout le monde devait faire quelque chose : moi, on m’a demandé de m’asseoir et de mettre ma ceinture. D’autres regardaient leurs tablettes ou rangeaient leurs valises.”
- As-tu aimé ce tournage ?
“J’ai adoré ! S’ils veulent tourner un nouveau film, ils doivent me prendre. Si vous aussi, vous cherchez un trisomique, je suis là !”
- Comment tu t’es senti ?
“Je me suis senti bien. J’étais avec tout le monde. J’étais le seul avec une trisomie 21. Les autres étaient des adultes et des adolescents.”
Laurent conclut avec enthousiasme : “Allez tous voir -Safe Space- quand il sera sur internet et les réseaux sociaux !”
Un témoignage sincère et plein de rêves, qui montre que les opportunités et l’inclusion peuvent faire briller des talents uniques comme Laurent.
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